La colère selon un maître bouddhiste

La colère comme un enfant

La colère vue, d’un œil différent par Thich Nhat Hanh le vénérable, un maître bouddhiste vietnamien.
Selon lui, la colère ne doit pas être refoulée ou extériorisée avec violence, mais accueillie comme une amie, ou plutôt comme une mère. Une mère qui cajole son enfant et qui en prend soin.

Comme un trouble quelconque, comme des maux de ventre par exemple, la colère doit être traitée et non refoulée ou encore moins ignorée.
Mais alors, en quoi considérer ce sentiment si négatif comme un enfant peut-il aider à le dissiper ?

Le fait de voir la colère comme un ennemie, va  en cultiver davantage. Nous allons entrer dans un cercle vicieux dans lequel, il est difficile de sortir.
Si vous êtes colérique ou enclin à l’être, vous savez de quoi je veux parler. Un rien peut nous faire voir rouge et le fait d’entrer dans cet état nous mets davantage en colère.
Nous blessons nos proches et nous même par la même occasion. À ce petit jeu nous sommes très fort !

Si par contre, vous adopter le point de vue de Thich Nhat Hanh, vous allez à contre courant de ce sentiment qui vous gâche la vie.
Tentez l’expérience. Vous n’avez de toute manière rien à perdre, sauf l’occasion de peut être vous débarrasser une bonne fois pour toute de la colère.

Quand vous sentez la colère monter en vous, traitez-la avec gentillesse, cajolez-la, réconfortez-la comme une maman le ferait avec son enfant.
Dites : « Je sais que tu es là. Je te remercie de me faire part de ton avis et je vais prendre soin de toi. »
Prenez votre bébé colère dans vos bras, bercez-le en inspirant et en expirant, et il sera immédiatement soulagé.

Le vénérable Thich Nhat Hanh, maître bouddhiste

 

La colère est semblable à un enfant en pleure qu’il faut réconforter.
Agir avec amour face à ce sentiment que nous considérons comme une tare incurable, est un des meilleur moyen de le traiter.

Un moyen simple d’agir de la sorte, est d’appliquer, ce que le maître appelle :
la Pleine Conscience.

 

 

La Pleine Conscience

Qu’est-ce que la Pleine Conscience me direz-vous. Ce n’est pas si compliqué. Le premier moyen de l’appliquer, est la marche consciente.
Il vous suffit de marcher chez vous, dans la rue, dans un parc peu importe. En marchant, ressentez toutes les sensations que vous pouvez : sentez vos pieds toucher le sol, la chaleur du soleil sur votre peau, écoutez le vent souffler dans les arbres, regarder les oiseaux s’envoler au loin …

De cette manière, vous allez vous reconnecter avec vous-même et ce qui est vraiment important :
votre vous profond.

Vous pouvez aussi appliquer ce même principe lors de vos séances de méditation. Prenez pleine conscience de ce que votre corps ressent.

Une autre façon de voir les choses

Vous pouvez également comparer la colère à une fleur que vous arrosez. Les plantes se nourrissent de la lumière du soleil. Tout végétal qui y est exposé subit une transformation profonde.
Le matin, les fleurs ne sont pas encore écloses. Mais dès que le soleil se lève, ses rayons les pénètrent.

De la même manière, nos constructions mentales et physiologiques sont sensibles à la Pleine Conscience, laquelle prends soin de notre corps et de nos émotions pour les transformer.

Au début, il se peut que vous ne compreniez pas la nature de votre colère, ou les raisons qui l’ont provoquée. Mais, dès que vous aurez appris à en prendre soin avec l’énergie de la Pleine Conscience, cette fleur commencera à s’ouvrir.

Conclusion

C’est une approche différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Pour ma part, j’aime beaucoup la culture oriental et leur philosophie zen.

. N’hésitez pas à jeter un œil sur cet article 3 astuces pour ne plus se mettre en colère, qui vous apportera des outils supplémentaires afin de gérer votre colère.

Si vous voulez aller plus loin, et apprendre des techniques avancées pour balayer la colère de votre vie, je vous invite à vous informer sur le programme que j’ai mis en place spécialement pour vous, ici.

Source : livre, Thich Nhat Hanh : la colère.